Environnement
Formation d’aérosols dans les nuages
Des chercheurs du PSI sont les premiers à montrer comment certaines réactions chimiques dans les nuages peuvent influencer le climat de la planète.
Les particules fines sont plus dangereuses que prévu
Un examen précis de minuscules particules en suspension met en évidence le mode d’apparition de certains composés nocifs pour la santé.
Quelles sont les particules fines les plus dangereuses pour la santé?
La nocivité des particules fines dépend autant de leur composition que de leur quantité. C’est ce que montrent des chercheurs du PSI dans une nouvelle étude. Par ailleurs, des expériences et des modélisations ont montré que c’est surtout dans les agglomérations que la charge de poussières fines nocives pour la santé est particulièrement élevée.
SwissFEL: la mégachile des murailles s’y sent comme un poisson dans l’eau
En 2013, lors de la construction du SwissFEL, quelque cinq hectares de forêt ont été défrichés et réaménagés afin de servir de nouvel habitat pour la faune et la flore. Des biologistes et des ingénieurs forestiers viennent de tirer un bilan intermédiaire du succès de ce projet de renaturation. Et ils sont enthousiastes.
L’acide iodique impliqué dans la formation de nuages en Arctique
Une équipe de recherche internationale a identifié un nouveau facteur qui favorise la formation de particules de poussières fines dans l'Arctique. Il s'agit de l'acide iodique, un composé chimique qui n'a jamais été mesuré dans la région auparavant.
«Nous avons été choqués de découvrir à quel point déjà la fonte était avancée»
Au Grand Combin (VS), à plus de 4000 mètres d’altitude, une expédition internationale avec participation de l’Institut Paul Scherrer (PSI) a découvert que la fonte du glacier était très avancée. Pour le projet Ice Memory, qui vise à prélever des carottes de glace pour constituer une archive climatique destinée aux futures générations de chercheurs, cela signifie que dans les Alpes, il pourrait bien être trop tard.
La mémoire de glace de la Terre
Dans le cadre d’un projet international, des chercheurs du PSI contribuent à sauver une précieuse archive environnementale et climatique. Le temps d’une expédition à 4000 mètres d’altitude au massif alpin du Grand Combin, ils vont extraire des carottes de glace des glaciers en train de fondre pour les conserver en Antarctique.
Détecter les sources radioactives dans le transport de marchandises
Le PSI opère régulièrement des contrôles de radioactivité sur des camions à l’aide d’un portique de détection mobile, sur mandat de l’Office fédéral de la santé publique. Sa mission: détecter les sources de radiation orphelines.
Pour la première fois, des réactions chimiques ont été observées directement dans les particules fines
Des chercheurs de l’Institut Paul Scherrer PSI ont développé une nouvelle méthode pour analyser les particules fines de manière encore plus détaillée. Elle leur a permis de réfuter la doctrine selon laquelle les molécules contenues dans les poussières fines ne subissent plus de réactions chimiques parce qu’elles font partie de la phase condensée.
Treize mois en Arctique
Le 20 septembre 2019 un projet de recherche du PSI sur la chimie de l’atmosphère embarquera à bord du brise-glace Polarstern. Julia Schmale, chercheuse, évoque l’expédition et explique en quoi consistera sa participation.
La recherche au-dessus des nuages
Au Jungfraujoch, les scientifiques du PSI étudient les particules fines. Et ils doivent s’accommoder du fait que le corps humain n’est pas conçu pour vivre à 3500 mètres d’altitude.
En plein air et dans le smog
Les chercheurs du PSI forent, en haute montagne, dans des glaciers millénaires et analysent, à Delhi en Inde, les concentrations de poussières fines les plus élevées du monde. Ils contribuent ainsi à élucider les questions globales liées au changement climatique et à limiter la pollution atmosphérique.
Les causes de la fin du Petit Âge glaciaire au milieu du XIXe siècle
Au cours de la première moitié du XIXe siècle, une série de fortes éruptions volcaniques dans les Tropiques a provoqué temporairement un refroidissement global du climat terrestre. Le fait que les glaciers ont progressé pendant la phase finale du Petit Âge glaciaire, avant de reculer à nouveau, était un phénomène naturel. C’est ce qu’ont montré des chercheurs du PSI au moyen de carottes de glace.
Gaz d'échappement purifiés grâce à une structure en éponge
Des chercheurs du PSI ont développé un nouveau catalyseur pour le traitement des gaz d'échappement des moteurs à gaz naturel. Il reste très actif même à basse température et pendant longtemps. La combustion du gaz naturel est ainsi plus propre et plus respectueuse du climat. Cela renforce l'attrait du gaz naturel et du biogaz comme alternative aux produits pétroliers, par exemple comme carburant pour les voitures.
L'atmosphère à la lumière des rayons X
Des chercheurs du PSI ont développé une chambre d’expérience où ils reconstituent certains processus qui se jouent dans l’atmosphère et peuvent étudier ces derniers avec une précision inégalée grâce à de la lumière de type rayons X issue de la SLS. Lors de leurs premières expériences, ils ont étudié la formation du brome, qui joue un rôle essentiel dans la dégradation de l’ozone dans les couches inférieures de l’atmosphère. A l’avenir, cette nouvelle chambre d’expérience sera également mise à disposition de chercheurs d’autres disciplines scientifiques.
Quelles sont les différentes sources d’électricité potentielles pour la Suisse à l’horizon 2050?
Le Laboratoire d’analyses des systèmes énergétiques de l’Institut Paul Scherrer PSI examine à quoi pourrait ressembler l’approvisionnement en électricité de la Suisse d’ici 2050 sous différentes conditions. Sur base de leurs calculs, les chercheurs du laboratoire peuvent se prononcer sur de futurs développements et déterminer, par exemple, par quels biais atteindre les objectifs ambitieux de réduction d’émissions de CO2, moyennant des coûts aussi bas que possible.
Du cuivre historique prisonnier dans la glace
Jusqu’ici, on ignorait à quel moment précis la production de cuivre avait démarré en Amérique du Sud. Rares sont les traditions et les artefacts des anciennes civilisations au Pérou, au Chili et en Bolivie qui nous sont parvenus. Des chercheurs de l’Institut Paul Scherrer PSI à Villigen (Suisse) viennent cependant d’élucider le mystère. Leur analyse de la glace du glacier de l’Illimani dans les Andes boliviennes leur a permis de découvrir que l’exploitation du cuivre en Amérique du Sud avait commencé vers 700 av. J.-C.
La chercheuse d’air
Julia Schmale, spécialiste en sciences de l’atmosphère, embarquera à bord d’une expédition maritime qui fera le tour de l’Antarctique en trois mois. Elle y cherchera l’air le plus propre qu’abrite encore notre planète
Les substances qui rendent les nuages blancs
Les nuages sont faits de minuscules gouttelettes. Celles-ci se forment lorsque l’eau se condense sur de petites particules en suspension dans l’atmosphère appelées aérosols. Pour mieux comprendre l’apparition des aérosols des chercheurs ont à présent effectué une vaste simulation numérique fondée sur des données expérimentales étendues. Or cette simulation montre qu’outre l’acide sulfurique, deux autres substances jouent un rôle décisif dans l’apparition d’aérosols: certains composés organiques et l’ammoniac. Les résultats de recherche viennent d’être publiés dans Science, la revue spécialisée renommée.
Les mesures d’aujourd’hui renseignent sur les nuages du passé
Des chercheurs ont montré que la poussière fine pouvait se former dans l’atmosphère à partir de substances naturelles. Leurs résultats améliorent significativement nos connaissances sur les nuages de l’ère préindustrielle et ainsi, contribuent à une description plus précise de l’évolution passée et future du climat.